Johnny, désormais résident suisse.La nouvelle a fait grand bruit dans le paysage politique et médiatique français : Jean Philippe Smet, alias Johnny Hallyday a choisi de s'installer à Gstaad en Suisse Alémanique où il passera six mois et un jour par an. A l'exception de Nicolas Sarkozy, toute la classe politique a fustigé le départ de la rock star pour des cieux fiscaux plus cléments. L'opinion publique est largement divisée : soutien inconditionnel pour les uns, anathème prononcé par les autres.
« J'en ai rien à foutre. Tout simplement, j'en ai marre, comme beaucoup de Français, de payer ce qu'on nous impose comme impôts, puis voilà, j'ai fait mon choix. »
Las de céder 72% de ses revenus au fisc français (selon lui),M. Smett suit les traces d'Aznavour et de Yannick Noah et opte pour une particularité made in suisse : le forfait fiscal. Ah que, ah que!
Est-ce que cela fait de Johnny un mauvais citoyen? Parlons chiffres. Quand Johnny gagne 1 million d'euros, il reverse 720.000€ à Bercy et ne se garde que 280.000€. Au vu de cela on comprend aisément ses motivations.
Qu'est ce que le forfait fiscal ? Il s'agit d'un impôt que l'on négocie directement avec le percepteur suisse. Il est déterminé en fonction du train de vie du contribuable. Les différents cantons étant en concurrence, ils rivalisent d'ingéniosité pour attirer les riches contribuables étrangers. Toute demande de forfait fiscal fait l'objet d'une négociation.
Quant à Johnny il ne reversera plus que 1,5% de ses revenus au fisc suisse. Interrogé par le journal "Le Matin" qui lui demande s'il payera 200.000 ou 300.000 euros d'impôts en Suisse, Johnny Hallyday assure que ce sera "davantage".
