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La vitalité de l'économie suisse continue de surprendre.
CONJONCTURE. Selon le KOF, la croissance du PIB helvétique va atteindre 2,9% cette année, et 2,1% en 2008. 56% des entreprises anticipent une meilleure conjoncture jusqu'en 2009, indique PwC.
Les indicateurs restent au vert pour l'économie suisse en dépit de la crise du «subprime». L'industrie, en particulier, réalise un excellent troisième trimestre. De juillet à septembre, sa production a augmenté de 10,7% par rapport à la même période de l'année dernière. C'est davantage que la hausse de 8% escomptée par les économistes. Les progressions les plus marquées ont été enregistrées dans l'industrie textile, la chimie, la fabrication de moyens de transports, l'électronique et la mécanique de précision, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les chiffres d'affaires réalisés dans l'industrie ont augmenté en moyenne de 12,6% entre juillet et septembre et les entrées de commandes de 15,7%.
Croissance de 1,9% en 2009
Qu'attendre pour la suite? Les économistes du KOF se montrent toujours confiants pour 2008 même si une certaine retenue est perceptible. Après une progression du produit intérieur brut (PIB) attendue à 2,9% (contre 2,8% précédemment) cette année, l'institut zurichois table sur un ralentissement de la croissance de l'économie helvétique à 2,1% en 2008, puis à 1,9% en 2009. Par comparaison, les 19 économistes contactés dans le cadre du sondage BEC, réalisé par le KOF, ont ramené début décembre leur prévision de croissance pour le PIB suisse à 2% pour 2008 (2,2% en septembre dernier).
Du côté des risques, les économistes du KOF évoquent les «répercussions négatives éventuelles» des turbulences sur le marché immobilier américain qui pourraient affecter la croissance aux Etats-Unis et ailleurs. Le centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) relève malgré tout que la conjoncture a évolué de manière «tout à fait positive» durant le troisième trimestre aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu'en Suisse.
Les entreprises helvétiques partagent elles-mêmes cet optimisme: pour 56% des sociétés interrogées, la conjoncture macroéconomique devrait être meilleure jusqu'en 2009, voire très nettement améliorée selon 5% d'entre elles, révèle un sondage publié hier par PricewaterhouseCoopers.
Le chômage inquiète moins
Revers de la médaille: le renchérissement s'accentuera l'an prochain. Sous l'effet de la hausse des prix du pétrole, l'inflation, située à 0,7% cette année, devrait grimper à 1,6% en 2008, avant de décélérer à nouveau à 1% en 2009, prévoit le KOF. Pour sa part, le taux de chômage, estimé à 2,8% pour 2007, devrait poursuivre sa décrue à 2,3% en 2008, avant de remonter quelque peu à 2,5% en 2009, prévoit l'institut zurichois.
Malgré ces prévisions optimistes, le chômage reste le souci numéro un des Suisses, note pour sa part le dernier baromètre de Credit Suisse (CSGN.VX) publié lundi. La crainte de perdre son emploi a été citée par 57% des personnes interrogées en août dernier, période où le sondage a été réalisé, mais ils étaient 66% à le craindre en 2006. Les deux autres principales préoccupations des Suisses sont la prévoyance vieillesse avec 45% (51% en 2006), puis la santé avec 38% (55% un an plus tôt). En revanche, la hausse des prix n'alarme pas encore les ménages.
Les indicateurs restent au vert pour l'économie suisse en dépit de la crise du «subprime». L'industrie, en particulier, réalise un excellent troisième trimestre. De juillet à septembre, sa production a augmenté de 10,7% par rapport à la même période de l'année dernière. C'est davantage que la hausse de 8% escomptée par les économistes. Les progressions les plus marquées ont été enregistrées dans l'industrie textile, la chimie, la fabrication de moyens de transports, l'électronique et la mécanique de précision, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les chiffres d'affaires réalisés dans l'industrie ont augmenté en moyenne de 12,6% entre juillet et septembre et les entrées de commandes de 15,7%.
Croissance de 1,9% en 2009
Qu'attendre pour la suite? Les économistes du KOF se montrent toujours confiants pour 2008 même si une certaine retenue est perceptible. Après une progression du produit intérieur brut (PIB) attendue à 2,9% (contre 2,8% précédemment) cette année, l'institut zurichois table sur un ralentissement de la croissance de l'économie helvétique à 2,1% en 2008, puis à 1,9% en 2009. Par comparaison, les 19 économistes contactés dans le cadre du sondage BEC, réalisé par le KOF, ont ramené début décembre leur prévision de croissance pour le PIB suisse à 2% pour 2008 (2,2% en septembre dernier).
Du côté des risques, les économistes du KOF évoquent les «répercussions négatives éventuelles» des turbulences sur le marché immobilier américain qui pourraient affecter la croissance aux Etats-Unis et ailleurs. Le centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) relève malgré tout que la conjoncture a évolué de manière «tout à fait positive» durant le troisième trimestre aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu'en Suisse.
Les entreprises helvétiques partagent elles-mêmes cet optimisme: pour 56% des sociétés interrogées, la conjoncture macroéconomique devrait être meilleure jusqu'en 2009, voire très nettement améliorée selon 5% d'entre elles, révèle un sondage publié hier par PricewaterhouseCoopers.
Le chômage inquiète moins
Revers de la médaille: le renchérissement s'accentuera l'an prochain. Sous l'effet de la hausse des prix du pétrole, l'inflation, située à 0,7% cette année, devrait grimper à 1,6% en 2008, avant de décélérer à nouveau à 1% en 2009, prévoit le KOF. Pour sa part, le taux de chômage, estimé à 2,8% pour 2007, devrait poursuivre sa décrue à 2,3% en 2008, avant de remonter quelque peu à 2,5% en 2009, prévoit l'institut zurichois.
Malgré ces prévisions optimistes, le chômage reste le souci numéro un des Suisses, note pour sa part le dernier baromètre de Credit Suisse (CSGN.VX) publié lundi. La crainte de perdre son emploi a été citée par 57% des personnes interrogées en août dernier, période où le sondage a été réalisé, mais ils étaient 66% à le craindre en 2006. Les deux autres principales préoccupations des Suisses sont la prévoyance vieillesse avec 45% (51% en 2006), puis la santé avec 38% (55% un an plus tôt). En revanche, la hausse des prix n'alarme pas encore les ménages.